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25 novembre 2012

Les Russes arrivent*

Hier, j'ai commencé Anna Karénine.

(J'ai très envie d'aller voir l'adaptation de Joe Wright, parce que bon, histoire d'amour en costumes d'époque, Keira Knightley et puis Joe Wright, quoi, comment résister ? Or, je me suis engagée ici à toujours lire le livre avant d'aller voir l'adaptation au cinéma et comme tout ce que je fais qui n'a au fond aucun impact majeur sur ma vie ou celle de qui que ce soit, je prends cet engagement très au sérieux. Sauf que, merci bien, Anna Karénine, il fait 850 pages. Il pouvait pas adapter Roméo et Juliette, comme tout le monde ?)

Alors, pour le moment, j'en ai lu 18 pages et je suis extrêmement fière parce que j'ai tout suivi (et pourtant, que d'action en 18 pages, Darie Alexandrovna va-t-elle pardonner à Stépane Arcadiévitch, Léon, comme tu y vas fort dès le début ! Ahem).

Comme je le disais, avant d'être grossièrement interrompue par moi-même*, pour l'instant, je suis trop fière parce que je lis du Tolstoï par choix pendant mon temps libre et que je prends mes sources de fierté où je le peux. (Je suis aussi très fière de mon kost ar c'hoat mais ce n'est pas le sujet.)
Et tout ça pour dire que selon mes propres pronostics, d'ici la fin de la semaine prochaine, mon avancée dans le livre pourrait se traduire de deux façons :
1) L'abandon désespéré avant la quatre-centième page accompagné des indispensables larmes, cris de désespoir, sentiment d'être une ratée parce qu'on n'est même pas foutue de terminer un roman russe de 850 pages, dépression, alcoolisme, etc.
2) L'abandon total de ma vie actuelle et de mes hobbies si triviaux (mon marathon Gilmore Girls avance bien, mes fanfictions de Sherlock vachement moins) au profit de la fréquentation des plus hauts cercles littéraires parisiens et même européens parce que tu permets, Guerre et paix est mon nouveau livre de chevet ; l'alcoolisme restant également une possibilité dans ce scénario-ci (j'imagine les cercles littéraires comme étant remplis de poivrots et je n'admettrai aucune contradiction).

Tu peux placer tes paris, au moins tu sauras où me chercher si tu es sans nouvelles d'ici une semaine.



*Eh oui, j'ai tout volé à Desproges. Maintenant, tu sais.

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